Newfoundland and Labrador In The First World War

Beaumont Hamel Guide Carte Panneaux d'interprétation Clé

Beaumont Hamel Guide Carte
Carte-guide de Beaumont-Hamel
Adaptée de la visite autoguidée dans la brochure du parc commémoratif Beaumont-Hamel, publiée par le ministère des Anciens Combattants Canada.
Avec la permission du ministère des Anciens Combattants Canada.

La tranchée St John's Road, point de départ du 1st Newfoundland Regiment
1er juillet 1916: offensive de la Somme. Arrivés de nuit, les soldats du 1st Newfoundland Regiment, lancent une seconde vague depuis une tranchée de soutien. Leur objectif: consolider les positions prises par la brigade de la vague précédente et se lancer à l'assaut de la troisième ligne allemande. Alors que toutes les tranchées avoisinantes vent identifiées de noms britanniques et, particulièrement londoniens, cette tranchée s'identifie plutôt aux insulaires de Terre-Neuve.

Premier contact visuel avec la réalité du front
Les Terre-Neuviens avancent à l'aveuglette, dans des tranchées de communication, sur près de 250 mètres en terrain légèrement ascendant. Ils n'ont aucune idée de ce qui les attend avant de parvenir à la première tranchée de support du front. Au-delà, la pente contraire du terrain rend les soldats vulnérables au tir des mitrailleuses allemandes disposées sur les crêtes avoisinantes.

Une partie de la ligne de front alliée
Pendant les batailles de la Somme, le front s'étend sur quelque 40 kilomètres de long. Le lieu historique de Beaumont- Hamel correspond à la zone où le régiment terre-neuvien a combattu. Le front s'y découpe en fomme de S allongé. Depuis cette tranchée, le régiment s'élance vers un objectif précis: s'engager dans la cuvette qui s'étend face à lui alors qu'au-delà, le terrain conduit au chemin de la Guerre et à la vole fenée

Traverser le no man's land
Pendant les batailles de la Somme, le front s'étend sur quelque 40 kilomètres de long. Le lieu historique de Beaumont- Hamel correspond à la zone où le régiment terre-neuvien a combattu. Le front s'y découpe en fomme de S allongé. Depuis cette tranchée, le régiment s'élance vers un objectif précis: s'engager dans la cuvette qui s'étend face à lui alors qu'au-delà, le terrain conduit au chemin de la Guerre et à la vole fenée.

« L'arbre du danger » ou la mi-distance entre les deux lignes de front
Les soldats avaient ainsi surnommé ce bosquet Au-delà de ce point de repère, les soldats deviennent particulièrement vulnérables en regard de la déclivité accentuée du terrain. Ils vent non seulement «commandés», c'est-à-dire surplombés depuis un accident de terrain, mais également pris en enfilade de deux côtés. Ce bosquet, de la famille des pruniers, pourrait fort bien émaner de la souche d'origine puisque cette espèce se régénère aisément.

La cuvette ou la trajectoire vers l'objectif
Le 1er juillet 1916, peu de soldats terre-neuviens, voire alliés, parviennent jusqu'à ce point. Pris à revers, ils doivent défier les tirs provenant des hauteurs avoisinantes. On raconte qu'un soldat parvenu jusqu'à cet endroit se réfugie dans un trou d'obus pour se protéger du tir des mitrailleuses. Repéré, il devient la cible des soldats allemands qui mitraillent le pourtour de sa cache afin d'éliminer toute couche de protection. Son havresac criblé de balles, le soldat ne peut retraiter que la nuit venue.

La ligne de front allemande traverse la hauteur au-devant du ravin « Y »
À cet endroit du front, la ligne allemande est la plus distante de celle des alliés. Au nord-ouest, cette distance ne fait que 200 mètres, mais, à cet endroit, 400 mètres les séparent. Les tranchées des troupes allemandes s'étendent non seulement de chaque côté de ce chemin mais aussi sur la colline avoisinante. La vue qu'on y a d'un assaillant s'aventurant dans le no man's land est saisissante...

Le ravin « Y » et sa tranchée de communication
À première vue, depuis le socle du caribou, I'æil est tenté d'associer cette position à l'objectif que visaient les soldats terre-neuviens. Les arbres en périphérie font converger le regard vers ce point. Sur les cartes militaires alliées cependant, cette branche du ravin est plutôt associée à une tranchée de communication qui permet aux troupes allemandes de passer des constructions souterraines jusqu'à la ligne de front.

Des souterrains allemands servant de quartier à un bataillon
L'accident de terrain connu sous l'appellation de ravin «Y» s'avère l'endroit idéal pour camoufler l'entrée d'abris souterrains. Les Alliés en soupçonnent l'existence sans en connaître l'étendue. Profondément enfouis, ces abris restent intacts en dépit des bombardements intensifs de l'artillerie britannique pendant une semaine. Plus tard au cours de la guerre, les Alliés, devenus maîtres des lieux, y cantonnent un bataillon. Les cartes militaires de l'époque indiquent au moins huit entrées distinctes des deux côtés du ravin.

La mine Hawthorn et le signal de l'engagement du ler juillet 1916
Soumises à un bombardement soutenu mais inefficace durant sept jours, les troupes allemandes ont vent de l'imminence de l'attaque lorsqu'une mine d'une force inouïe explose le matin du 1er juillet, quelques minutes avant le début de l'engagement. L'allée bordée d'arbres de ce secteur dirige le regard vers l'emplacement du cratère formé par la mine. Le faîte des arbres le signale au loin. Ce point de vue rappelle également que la ligne de front bifurque vers le nord dans ce secteur.

L'allée et le caribou, des aménagements planifiés
Dans son aménagement des lieux, l'architecte paysagiste Rudolph Cochius a conçu cette allée d'arbres qui, à son extrémité nord, oriente le regard vers le cratère Hawthorn et, à l'opposé, vers l'emblème du régiment terre-neuvien, le caribou. Ces percées visuelles ne sont pas uniques; ça et là, d'autres vues donnent sur Thiepval ou encore Beaumont- Hamel. Ces perspectives ne doivent toutefois pas faire oublier ce qui se trouve sous nos pieds comme cet abri allié dont l'entrée se trouve à quelques mètres d'ici.

Le caribou, emblème du régiment terre-neuvien
Selon les volontés de l'aumônier du régiment et concepteur du mémorial Thomas Nangle, le parc commémoratif cherche à préserver le lieu sur lequel les Terre-Neuviens ont combattu et péri. Contrairement aux usages de l'époque, l'obélisque est délaissée et le champ de bataille conservé. Dans son plan d'aménagement, l'architecte paysagiste Rudolf Cochius tient compte des idées de Nangle et met en valeur le monument du capitaine Basil Gotto. Entouré d'arbustes terre-neuviens, le monument commémoratif constitué d'un monticule de pierre et surmonté d'un caribou de bronze, emblème régimentaire du 1st Newfoundland Regiment, évoque le paysage terre-neuvien.

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